Le Seigneur m'ayant montré le peuple adventiste en route pour la sainte cité et la riche récompense réservée à ceux qui attendent leur Seigneur, je crois que c'est mon devoir de donner une courte esquisse de ce que Dieu m'a révélé. Les saints auront de nombreuses épreuves à traverser; mais nos légères afflictions du moment présent produiront pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. J'ai essayé de vous faire un bon rapport et de vous ramener quelques grappes de la Canaan céleste, pour lesquelles plusieurs ont voulu me lapider, comme autrefois la congrégation israélite voulut tuer Caleb et Josué lorsqu'ils revinrent du pays de Canaan. Nombres 14:10. Mais je vous déclare, mes frères et mes sœurs dans le Seigneur, que c'est un bon pays et que nous sommes capables de le conquérir.

 

Alors que je priais au culte de famille, le Saint-Esprit reposa sur moi, et il me semblait m'élever de plus en plus au-dessus de ce monde de ténèbres. Je me détournai pour voir mes frères adventistes restés en ce bas monde, mais je ne pus les découvrir. Une voix me dit alors: "Regarde encore, mais un peu plus haut." Je levai les yeux, et je vis un sentier abrupt et étroit, bien au-dessus de ce monde. C'est là que les adventistes s'avançaient vers la sainte cité. Derrière eux, au début du sentier, il y avait une brillante lumière, que l'ange me dit être le cri de minuit. Cette lumière éclairait le sentier dans toute sa longueur pour que leurs pieds ne s'achoppent pas. Jésus marchait à leur tête pour les guider; et tant qu'ils fixaient les regards sur lui, ils étaient en sécurité.

 

Mais bientôt quelques-uns se lassèrent et dirent que la cité était encore fort éloignée et qu'ils avaient pensé y arriver plus tôt. Alors Jésus les encouragea en élevant son bras droit glorieux d'où émanait une lumière qui se répandit sur les adventistes. Ceux-ci s'écrièrent: "Alléluia!" Mais certains d'entre eux repoussèrent effrontément cette lumière, en disant que ce n'était pas Dieu qui les avait conduits. La lumière qui était derrière eux finit par s'éteindre, et ils se trouvèrent alors dans de profondes ténèbres. Ils trébuchèrent et perdirent de vue et le but et Jésus, puis tombèrent du sentier et sombrèrent dans le monde méchant qui était au-dessous.

 

Nous entendîmes bientôt la voix de Dieu, semblable au bruit des grandes eaux, annonçant le jour et l'heure du retour de Jésus. (Voir Appendice.) Les justes vivants, au nombre de 144 000, reconnurent et comprirent la voix, alors que les méchants la prirent pour le tonnerre et un tremblement de terre. Lorsque Dieu annonça le temps, il répandit sur nous le Saint-Esprit. Nos visages en furent illuminés et reflétèrent la gloire divine, comme celui de Moïse alors qu'il descendait du Mont Sinaï.

 

Les 144 000 étaient tous scellés et parfaitement unis. Sur leur front se lisaient ces mots: "Dieu, nouvelle Jérusalem", et on y voyait une étoile glorieuse contenant le nouveau nom de Jésus. Notre état heureux et saint enflammait la colère des méchants, et ils se précipitèrent sur nous avec violence pour nous appréhender et nous jeter en prison. Nous levâmes la main au nom du Seigneur et ils tombèrent impuissants sur le sol. Alors la synagogue de Satan sut que le Seigneur nous avait aimés, nous qui pouvions nous laver mutuellement les pieds et saluer les frères par un saint baiser. Ils se jetèrent à nos pieds et adorèrent. (Voir Appendice.)

 

Bientôt nos regards se dirigèrent vers l'Orient, car une petite nuée noire y avait fait son apparition. Elle avait à peu près la grandeur de la moitié de la main, et nous savions tous que c'était le signe du Fils de l'homme. Dans un silence solennel, nous contemplâmes tous la nuée qui descendait. Plus elle s'approchait, plus elle devenait lumineuse et glorieuse, jusqu'à ce qu'elle parut comme une grande nuée blanche. Le bas avait l'apparence du feu; l'arc-en-ciel la surmontait et elle était entourée de milliers d'anges qui exécutaient un chant des plus mélodieux. Le Fils de l'homme était assis sur la nuée. Ses cheveux blancs et bouclés flottaient sur ses épaules, et sa tête était ornée de plusieurs couronnes. Ses pieds avaient l'apparence du feu; dans sa main droite était une faucille tranchante, et dans sa main gauche une trompette d'argent. Ses yeux, semblables à des flammes de feu, transperçaient ses enfants de part en part.

 

Alors tous les visages pâlirent, et ceux des méchants, que Dieu avait rejetés, devinrent noirs. Nous nous écriâmes tous: "Qui pourra subsister? Ma robe est-elle sans tache?" Les anges suspendirent leur chant, et il y eut un instant de pénible silence, rompu par ces paroles de Jésus: "Ceux qui ont purifié leurs mains et leurs cœurs pourront subsister; ma grâce vous suffit." A ces paroles, nos visages s'illuminèrent et nos cœurs furent remplis d'allégresse. Les anges reprirent leur mélodie sur un ton plus élevé tandis que la nuée se rapprochait davantage de la terre.

 

Alors la trompette d'argent de Jésus se fit entendre, pendant qu'il descendait sur la nuée, enveloppé de flammes de feu. Ses regards se portèrent sur les sépulcres des saints endormis; puis, levant vers le ciel les mains et les yeux, il s'écria: "Réveillez-vous! Réveillez-vous! Réveillez-vous! vous qui dormez dans la poussière, et levez-vous!" Il y eut alors un grand tremblement de terre. Les tombeaux s'ouvrirent, et les morts en Christ en sortirent, revêtus d'immortalité. Les 144 000 s'écrièrent: "Alléluia!" en reconnaissant leurs amis dont ils avaient été séparés par la mort. Au même instant, nous fûmes tous changés et enlevés avec eux pour aller à la rencontre du Seigneur dans les airs.

 

Nous entrâmes tous ensemble dans la nuée, et notre ascension pour atteindre la mer de verre dura sept jours. Arrivés là, Jésus, de sa propre main, ceignit nos fronts d'une couronne. Il nous remit des harpes d'or et des palmes de victoire. Les 144 000 formaient un carré parfait sur la mer de verre. Les uns avaient des couronnes plus brillantes que d'autres. Quelques couronnes semblaient chargées d'étoiles, tandis que d'autres n'en avaient que quelques-unes. Tous étaient ravis de leurs couronnes. Ils étaient revêtus de superbes manteaux blancs, tombant des épaules aux pieds. Entourés d'anges, nous nous rendîmes à la porte de la ville à travers la mer de verre. Levant son bras puissant et glorieux, Jésus fit tourner sur ses gonds étincelants la porte de perle, en nous disant: "Vous avez lavé vos robes dans mon sang, vous avez gardé fidèlement ma vérité, entrez!" Nous entrâmes tous avec le sentiment que nous avions droit à ce lieu.

 

Là, nous vîmes l'arbre de vie et le trône de Dieu. Du trône sortait un fleuve d'eau vive, et sur chaque rive se trouvait l'arbre de vie. D'un côté du fleuve on voyait un tronc; de l'autre, un autre tronc, tous les deux d'or pur et transparent. Je crus d'abord qu'il s'agissait de deux arbres; mais en regardant de plus près, je m'aperçus qu'ils étaient unis dans le haut et n'en formaient qu'un seul. C'était donc l'arbre de vie qui était sur les deux bords du fleuve d'eau vive. Ses branches s'inclinaient sur l'endroit où nous nous trouvions; son fruit était superbe; il avait l'apparence de l'or mêlé à de l'argent.

 

Nous allâmes tous sous cet arbre, et nous nous assîmes pour contempler la magnificence du lieu. Les frères Fitch et Stockman, qui avaient prêché l'Evangile du royaume et que Dieu avait recueillis dans la tombe pour les sauver, vinrent à nous et nous demandèrent ce qui nous était arrivé pendant leur sommeil. (Voir Appendice.) Nous essayâmes de nous souvenir de nos plus grandes épreuves, mais elles nous parurent si insignifiantes comparées au poids éternel de gloire dont nous étions entourés, que nous ne pûmes rien en dire. Nous nous écriâmes: "Alléluia! Le ciel est bon marché!" Touchant nos harpes d'or, nous en fîmes résonner les voûtes célestes.

 

Jésus à notre tête, nous quittâmes tous la cité céleste pour la terre. Nous nous posâmes sur une grande et haute montagne, mais elle ne put supporter le poids de Jésus; elle se partagea en deux et il se forma une immense plaine. Portant nos regards en haut, nous vîmes la grande ville aux douze fondements et aux douze portes: trois de chaque côté, et un ange à chacune d'elles. Nous nous écriâmes: "C'est la ville, la grande ville! Elle descend du ciel, d'auprès de Dieu, sur la terre." Et elle se posa à l'endroit où nous étions. Nous nous mîmes à considérer les magnificences qui se trouvaient hors de la ville. J'y vis de superbes maisons, ayant l'apparence de l'argent, supportées par quatre colonnes enchâssées de perles du plus bel effet. C'est là qu'étaient les demeures des saints. Dans chacune d'elles il y avait un rayon d'or. Je vis un grand nombre de saints entrer dans ces maisons, enlever leurs couronnes étincelantes et les déposer sur le rayon. Puis ils s'en allaient dans les champs pour se livrer à quelque occupation. Mais leur travail n'avait aucun rapport avec celui auquel nous nous livrons aujourd'hui. Une lumière éclatante illuminait leur tête, et ils faisaient monter continuellement vers Dieu leurs louanges.

 

Je vis encore un autre champ rempli de toutes espèces de fleurs. J'en cueillis quelques-unes, et je m'écriai: "Elles ne se faneront jamais!" Je vis ensuite un champ de hautes herbes du plus bel aspect. Elles étaient d'un vert vif, avec des reflets d'argent et d'or, ondulant fièrement à la gloire du Roi Jésus. Puis nous entrâmes dans un champ où se trouvaient toutes espèces d'animaux: le lion, l'agneau, le léopard et le loup. Ils vivaient ensemble en très bonne intelligence. Nous passâmes au milieu d'eux, et ils nous suivirent paisiblement. Nous entrâmes encore dans une forêt, non comme les bois sombres qui existent aujourd'hui, non, non; mais lumineuse et glorieuse. Les branches des arbres se balançaient et nous nous écriâmes: "Nous habiterons en sécurité au désert, et nous dormirons dans les forêts." Nous traversâmes les bois, car c'était le chemin que nous devions suivre pour nous rendre à la montagne de Sion.

 

Chemin faisant, nous rencontrâmes des gens qui s'extasiaient sur les merveilles du lieu. Je remarquai que leurs vêtements étaient bordés de rouge; leurs couronnes étaient étincelantes; leurs robes, d'une blancheur immaculée. Lorsque nous les saluâmes, je demandai à Jésus qui ils étaient. Il me répondit que c'étaient des martyrs qui avaient donné leur vie pour lui. Avec eux se trouvait une multitude innombrable de petits enfants dont les vêtements étaient aussi bordés de rouge. La montagne de Sion était là devant nous, avec son temple superbe. Autour il y avait sept autres montagnes couvertes de roses et de lis. Je vis les petits enfants en faire l'ascension, ou s'ils le préféraient, employer leurs ailes pour voler au sommet des montagnes et y cueillir des fleurs qui ne se fanent jamais. Autour du temple croissaient des arbres de toutes essences pour orner le lieu: le buis, le pin, le sapin, l'olivier, le grenadier et le figuier chargé de fruits mûrs. Tout cela rendait ce lieu admirable. Alors que nous allions entrer dans le temple, Jésus éleva sa douce voix pour dire: "Seuls les 144 000 peuvent pénétrer ici." Nous nous écriâmes tous: "Alléluia!"

 

Le temple reposait sur sept colonnes d'or pur et transparent, dans lesquelles étaient enchâssées des perles magnifiques. Je ne saurais décrire toutes les splendeurs que j'y ai vues. Oh, que ne puis-je parler le langage de Canaan! Je pourrais alors donner quelque idée de la gloire d'un monde meilleur. J'y ai vu des tables de pierre où étaient gravés en lettres d'or les noms des 144 000.

 

Après avoir contemplé la magnificence du temple, nous en sortîmes, et Jésus nous quitta pour se rendre dans la ville. Bientôt, nous entendîmes de nouveau sa voix admirable nous dire: "Venez, vous tous qui faites partie de mon peuple; vous sortez de la grande tribulation; vous avez fait ma volonté, souffert pour moi; venez au souper. Je me ceindrai moi-même et je vous servirai." Nous nous écriâmes: "Alléluia! Gloire!" et nous entrâmes dans la ville. Là, j'aperçus une table d'argent massif. Elle avait plusieurs kilomètres de long, ce qui ne nous empêchait pas de la voir d'un bout à l'autre. J'y vis le fruit de l'arbre de vie, de la manne, des amandes, des figues, des grenades, du raisin et beaucoup d'autres sortes de fruits. Je demandai à Jésus si je pouvais en manger. Il me répondit: "Pas encore. Ceux qui mangent de ces fruits ne sauraient retourner sur la terre. Mais dans peu de temps, si tu es fidèle, tu pourras manger du fruit de l'arbre de vie et boire à la source des eaux vives." Et il ajouta: "Il faut que tu redescendes sur la terre pour dire à d'autres ce que je t'ai révélé." Alors un ange me déposa doucement dans ce monde de ténèbres.

 

Il me semble parfois que je n'y puis rester plus longtemps. Tout est si triste ici-bas. Je me sens si seule, car j'ai vu un monde meilleur. Oh, que n'ai-je les ailes de la colombe! Je volerais au loin pour trouver le repos!

 

Après ma vision, tout me semblait changé. Un voile de tristesse recouvrait toutes choses. Oh, que ce monde était sombre! Je versai d'abondantes larmes; je ressentais de la nostalgie. J'avais vu un pays meilleur et celui d'ici-bas ne pouvait plus me satisfaire.

 

Je racontai ma vision au petit groupe de croyants de Portland, qui fut pleinement convaincu qu'elle venait de Dieu. Ce fut un moment très important. La solennité de l'éternité avait reposé sur nous. Environ une semaine plus tard, le Seigneur me donna une autre vision. Il me montra les épreuves que je devrais subir. Il me fallait relater aux autres ce qui m'était révélé; je rencontrerais beaucoup d'opposition et je serais souvent dans l'angoisse. Mais l'ange me dit: "La grâce de Dieu te suffit; il te soutiendra."

 

Je fus alors extrêmement troublée. Ma santé laissait beaucoup à désirer, et je n'avais que dix-sept ans. Je savais que plusieurs étaient tombés en cédant à l'orgueil, et je ne devais en aucun cas m'y laisser aller, car Dieu m'abandonnerait, et je serais sûrement perdue. J'implorai le Seigneur et le suppliai de placer ce fardeau sur quelqu'un d'autre, car il me paraissait au-dessus de mes forces. Je restai pendant longtemps prosternée la face contre terre, et tout ce que je pus savoir se résumait en ceci: "Fais connaître aux autres ce que je t'ai révélé."

 

Dans la vision qui suivit, je demandai instamment au Seigneur que si je devais aller raconter ce qui m'avait été montré, je sois préservée de l'orgueil. Alors il m'assura que ma prière serait exaucée. Si le mal que je redoutais venait à me menacer, il poserait la main sur moi, et je serais atteinte de maladie. L'ange me dit: "Si tu annonces fidèlement les messages qui te sont confiés, si tu persévères jusqu'à la fin, tu mangeras du fruit de l'arbre de vie et tu te désaltéreras à la source des eaux vives."

 

Mais bientôt on raconta que mes visions n'étaient que du "mesmérisme", et beaucoup d'Adventistes étaient prêts à le croire et à le répéter. Un médecin, célèbre par sa pratique du mesmérisme, affirma que mes visions étaient tout simplement du mesmérisme, que j'étais un très bon sujet et qu'il pouvait m'hypnotiser et me donner une vision. Je lui déclarai que le Seigneur m'avait montré en vision que le mesmérisme venait du diable, du "puits de l'abîme" et qu'il y retournerait bientôt, avec tous ceux qui persévéraient à le pratiquer. (Voir Appendice.) Je lui donnai la permission de m'hypnotiser, s'il le pouvait. Il essaya pendant plus d'une demi-heure, en employant différents moyens, et finalement y renonça. Grâce à ma foi en Dieu je pus lui résister, et tout ce qu'il fit ne m'affecta pas le moins du monde.

 

Si j'avais une vision dans une réunion, plusieurs disaient que c'était de l'excitation, et que quelqu'un m'hypnotisait. Alors j'allais dans les bois où seul Dieu pouvait me voir et m'entendre. Je l'implorais dans la solitude, et là il me donnait parfois une vision. J'en étais tout heureuse, et je disais à qui voulait l'entendre que Dieu s'était révélé à moi dans un lieu où aucun mortel n'aurait pu m'influencer. Mais d'aucuns affirmaient que je m'hypnotisais moi-même. Oh, pensais-je, est-ce possible que ceux qui se réclament des promesses de Dieu et du salut soient accusés de se mettre sous l'influence impure et condamnable du mesmérisme? Quand nous demandons à notre bon Père qui est dans les cieux de nous donner du pain, ne recevrions-nous qu'une pierre ou un scorpion? Ces accusations me blessaient profondément et me jetaient dans l'angoisse. J'étais bien près du désespoir, car plusieurs voulaient me faire croire qu'il n'y avait pas de Saint-Esprit, et que tout ce qu'avaient éprouvé les hommes de Dieu n'était que du mesmérisme, ou des séductions de Satan.

 

À cette époque, le fanatisme sévissait dans l'Etat du Maine. Certains s'abstenaient de tout travail, et rejetaient tous ceux qui n'acceptaient pas leurs vues sur ce point et sur d'autres qu'ils considéraient comme des devoirs religieux. Dieu me révéla ces erreurs en vision, et m'envoya vers ceux qui s'égaraient pour les en avertir. Mais plusieurs d'entre eux rejetèrent le message qui leur était adressé, et m'accusèrent de me conformer au monde. D'un autre côté, les Adventistes qui ne l'étaient que de nom me traitaient de fanatique. On m'accusait même, faussement et méchamment, d'être l'instigatrice du fanatisme que je m'efforçais de combattre. (Voir Appendice.) Différentes dates furent fixées pour le retour du Christ; mais Dieu me montra que toutes ces dates étaient fausses, car le temps de détresse doit se produire avant que le Christ revienne, et toutes les dates fixées ne feraient qu'affaiblir la foi du peuple de Dieu. On m'accusa alors d'être comme le méchant serviteur, qui dit en son cœur: "Mon maître tarde à venir."

 

Tout cela pesait lourdement sur mon cœur, et dans ma confusion j'étais parfois tentée de douter de ma propre expérience. Un matin, au culte de famille, la puissance de Dieu reposa sur moi; mais je m'y opposai, obsédée par la pensée que c'était du mesmérisme. Immédiatement je devins muette, et pendant quelques instants je perdis conscience de ce qui se passait autour de moi. Alors je me rendis compte que je péchais en doutant de la puissance de Dieu, et que c'était pour cela que j'étais devenue muette; ma langue ne devait être déliée que dans vingt-quatre heures. Une carte apparut devant moi, sur laquelle étaient indiqués en lettres d'or les chapitres et les versets de cinquante textes de l'Ecriture. Ma vision terminée, je fis signe qu'on m'apportât une ardoise, et j'écrivis que j'étais devenue muette. J'écrivis aussi ce que j'avais vu et je demandai une grande Bible. J'y cherchai rapidement tous les textes que j'avais lus sur la carte. Je fus incapable de parler pendant toute la journée. De bonne heure le lendemain matin, mon âme était remplie de joie; ma langue était déliée et je louai Dieu à haute voix. Je n'osai donc plus douter, ou résister, ne serait-ce qu'un instant, à la puissance de Dieu, quoi que l'on puisse penser de moi.

 

En 1846, tandis que j'étais à Fairhaven, ma sœur (qui à ce moment-là m'accompagnait habituellement), sœur A., frère G. en moi-même partîmes en bateau à voile pour visiter une famille à West's Island. La nuit tombait quand nous nous embarquâmes. Nous n'étions pas plutôt partis qu'un orage éclata soudainement. Il tonnait, les éclairs sillonnaient le ciel, et la pluie tombait à torrents. Si Dieu ne venait pas à notre secours, il était évident que nous étions perdus.

 

Je m'agenouillai dans le bateau, et je suppliai le Seigneur de nous délivrer. Et alors que nous étions secoués par les vagues en furie et que l'eau passait sur le pont, je fus ravie en vision. Je vis que tout l'océan sécherait plutôt que de nous faire périr, car mon œuvre venait à peine de commencer. Ma vision terminée, toutes mes craintes étaient dissipées; nous nous mîmes à chanter et à louer le Seigneur. Notre petit bateau n'était plus qu'un Béthel flottant. Le rédacteur de l'Advent Herald avait écrit que mes visions étaient connues comme étant des "manifestations du mesmérisme". Je demandai alors comment de telles manifestations auraient pu se produire à cette occasion. Frère G. était plus qu'occupé à diriger le bateau. Il avait jeté l'ancre, mais elle ne s'était pas fixée. Notre embarcation était secouée par les vagues et chassée par le vent; il faisait si obscur qu'on n'aurait pas pu voir d'un bout à l'autre du bateau. Mais bientôt l'ancre s'accrocha, et frère G. appela au secours. Il n'y avait que deux maisons sur l'île, et nous étions tout près de l'une d'elles, mais ce n'était pas celle où nous voulions aller. Toute la famille où nous nous rendions dormait, sauf une petite fille qui, providentiellement, avait entendu notre appel. Son père accourut bientôt à notre secours, et nous fit monter dans une petite barque pour atteindre la rive. Nous passâmes la plus grande partie de la nuit à louer Dieu et à le remercier pour sa merveilleuse bonté à notre égard.

 

Textes dont il est fait mention à la page précédente

 

Et voici, tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru à mes paroles, qui s'accompliront en leur temps. Luc 1:20.

 

Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. Jean 16:15.

 

Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Actes des Apôtres 2:4.

 

Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus. Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. Actes des Apôtres 4:29-31.

 

Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes. Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Matthieu 7:6-12, 15.

 

Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. Matthieu 24:24.

 

Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Colossiens 2:6-8.

 

N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Hébreux 10:35-39.

 

Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Hébreux 4:10-12.

 

Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. Seulement, conduisez-vous d'une manière digne de l'Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j'entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d'une même âme pour la foi de l'Evangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut; et cela de la part de Dieu, car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui. Philippiens 1:6, 27-29.

 

Car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde. Philippiens 2:13-15.

 

Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Evangile de paix; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Ephésiens 6:10-18.

 

Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. Ephésiens 4:32.

 

Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur. 1 Pierre 1:22.

 

Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. Jean 13:34, 35.

 

Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. 2 Corinthiens 13:5.

 

Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. 1 Corinthiens 3:10-13.

 

Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l'Eglise du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang. Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Actes des Apôtres 20:28-30.

 

Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. Non pas qu'il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème! Galates 1:6-9.

 

C'est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu dans la lumière, et ce que vous aurez dit à l'oreille dans les chambres sera prêché sur les toits. Je vous dis, à vous qui êtes mes amis: Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne; oui, je vous le dis, c'est lui que vous devez craindre. Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous? Cependant, pas un d'eux n'est oublié devant Dieu. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. Luc 12:3-7.

 

Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, afin qu'ils te gardent; et: Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Luc 4:10, 11.

 

Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus. 2 Corinthiens 4:6-9.

 

Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. Versets 17, 18.

 

À vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps! C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. 1 Pierre 1:5-7.

 

Car maintenant nous vivons, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. 1 Thessaloniciens 3:8.

 

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Marc 16:17, 18.

 

Ses parents répondirent: Nous savons que c'est notre fils, et qu'il est né aveugle; mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c'est ce que nous ne savons. Interrogez-le lui-même, il a de l'âge, il parlera de ce qui le concerne. Ses parents dirent cela parce qu'ils craignaient les Juifs; car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue. C'est pourquoi ses parents dirent: Il a de l'âge, interrogez-le lui-même. Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent: Donne gloire à Dieu; nous savons que cet homme est un pécheur. Il répondit: S'il est un pécheur, je ne sais; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. Ils lui dirent: Que t'a-t-il fait? Comment t'a-t-il ouvert les yeux? Il leur répondit: Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté; pourquoi voulez-vous l'entendre encore? Voulez-vous aussi devenir ses disciples? Jean 9:20-27.

 

Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Jean 14:13-15.

 

Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruits, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. Jean 15:7, 8.

 

Il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur, et qui s'écria: Qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es: le Saint de Dieu. Jésus le menaça, disant: Taistoi, et sors de cet homme. Marc 1:23-25.

 

Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. Romains 8:38, 39.

 

Écris à l'ange de l'Eglise de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira: Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises. Apocalypse 3:7-13.

 

Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l'agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'agneau; et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles. Apocalypse 14:4, 5.

 

Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. Philippiens 3:20.

 

Soyez donc patients, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison. Vous aussi, 31soyez patients, affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Jacques 5:7, 8.

 

Qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses. Philippiens 3:21.

 

Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille, et moissonne; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. Apocalypse 14:14-17.

 

Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Hébreux 4:9.

 

Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. Apocalypse 21:2.

 

Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. Apocalypse 14:1.

 

Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n'y aura plus de nuit; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. Apocalypse 22:1-5.